Le parlement des invisibles : un entretien avec Valérie Blass
Ce qui me frappe tout d’abord dans votre exposition, c’est la dynamique de l’ensemble. Onze sculptures sont réparties dans trois espaces distincts : on y voit aussi bien des pièces (
Ce qui me frappe tout d’abord dans votre exposition, c’est la dynamique de l’ensemble. Onze sculptures sont réparties dans trois espaces distincts : on y voit aussi bien des pièces (
Très schématiquement, on peut opposer dans l’histoire deux grands régimes de visibilité, l’un fondé sur la transparence, l’autre sur l’opacité. Par régime de visibilité, on entend l’agencement des dispositifs immatériels – symboliques, philosophiques, spirituels, législatifs, etc. –, et matériels – urbanisme, architecture, vêtement, attitudes corporels
David Spriggs et Stanley Février sont deux artistes qui utilisent la transparence : le premier pour ses caractéristiques plastiques, mais aussi pour son sens intrinsèque; le second pour sa capacité à dévoiler ce que les autorités voudraient garder caché. Si Spriggs remet en question les
La lumière révèle et aveugle, une propriété paradoxale qui en fait non pas l’opposée des ténèbres, mais plutôt un phénomène complémentaire. Il n’y a pas d’ombre sans lueur ni de véritable éclat sans obscurité, si bien que traiter d’éclairage implique d’être à la fois sensible
Force est de constater que le mot « transparence » est aujourd’hui de plus en plus présent dans le discours de l’administration publique, de l’éthique des a aires et dans toutes formes de commerces de biens et de services. Pas un jour ne passe sans