« Je repose enfin mes yeux » : Une certaine tendance aniconique de la vidéo
OK, Helga Davis, Anouk De Clercq, 2021, 5 min.
International Dawn Chorus Day, John Greyson, 2021, 15 min 14 s
migrer le musée, Nayla Dabaji, 2021, 14 min 12 s
Insurrectas, Gabriela Golder, 2020, 3 min.
Sentient Beings, Sonya Stefan, Stephanie Castonguay, 2021, 5 min 36 s
death by fantasies by mirrors, Charlotte Clermont, 2022, 13 min 2 s
elles s’élèvent, ces forteresses éponges, Guillaume Vallée, 2022, 7 min 30 s
Si le mot vidéo vient du latin pour « je vois », les œuvres vidéo, et plus spécifiquement les vidéos expérimentales, n’ont pas qu’un aspect visuel. Le son est, évidemment, une composante importante de la plupart de ces œuvres, et des textes — vus ou entendus, mais dans tous les cas dépassant la pure dimension visuelle ou sonore — y interviennent souvent également. Si l’on juge par l’excellente sélection 2022 de la section FIFA expérimentale (dont la responsabilité incombe, comme toujours, à la commissaire Nicole Gingras), une méfiance vis-à-vis du visuel serait même un dénominateur commun de la création vidéo contemporaine. Le programme présenté en salle — celui en ligne incluait des
…