Gabriel Mondor, Projet SAMOHT et Brûlures abstraites
7 février –
8 mars 2025
Espace Pauline-Julien, Trois-Rivières
5 octobre 2024 –
26 janvier 2025
En 2020, l’artiste trifluvien Gabriel Mondor construit un abri de neige en forme de dôme ressemblant à un quinzhee. À l’intérieur, il aménage un espace multisensoriel dont l’accès fait l’objet d’un contrôle rigoureux. L’artiste y laisse entrer une personne à la fois, sans téléphone ni repère temporel, à condition de témoigner trois fois de cette expérience devant la caméra — une journée, une semaine et un mois suivant la visite.
Cette installation éphémère cachée dans la neige constitue le cœur du Projet SAMOHT — un mot miroir, Thomas à l’envers, en référence à l’apôtre qui doutait de ce qu’il ne voyait pas. Chez Mondor, ce retournement lexical devient aussi un renversement perceptif : le doute rationnel cède ici la place à une expérience sensorielle dépouillée où l’on ne croit plus ce que l’on voit, mais ce que l’on a ressenti. Le titre ne représente que la première énigme de Mondor.
Cette quatrième itération de l’exposition a lieu au Centre d’art Jacques & Michel Auger1. Avant d’y entrer, une œuvre picturale grand format réalisée à la craie sur carton noir recouvre l’intérieur d’une grande vitrine. Cette représentation de l’abri de neige du Projet SAMOHT est réalisée in situ par Mondor avant l’ouverture de l’exposition, sous les regards des personnes passant au Carré 150 à Victoriaville. Une fois les grands rideaux noirs qui mènent à l’intérieur de la galerie franchis, se trouvent
…